Tout fou le cactus de Noël ...

Je vous présente mon schlumbergera, ou cactus de Noël, qui cette année me fait une nouvelle floraison en février/mars. Pourtant, il a fleuri du 15 novembre à la fin décembre, sans discontinuer et en abondance. Il semblerait que cette année, il ne soit pas le seul à être ainsi déréglé. Quelle mouche les a donc piqués  ??

Celui-ci a une petite histoire. Un de mes fils l'avait acheté, le croyant rouge comme marqué sur l'étiquette. Il a eu la mauvaise surprise de constater quelques temps après que celui-ci était rose. Ne voulant pas de cette couleur de "mémé" chez lui, il s'est empressé de me l'offrir. Il m' en faut plus pour me vexer et  restant la providence de tous les végétaux abandonnés, je l'ai particulièrement bien bichonné.

Bof ...!!  pas terrible la couleur !!  mais chaque année, il devient de plus en plus clair, alors peut-être un jour me fera-t-il le plaisir de fleurir tout blanc.

Voici la plante  :  en boutons ... à peine éclose ... grande ouverte ... et toute entière ... Libre à vous d'en penser ce que vous voulez ....

 

 

 

Droles d'oiseaux (suite et fin)

Le moment est venu de vous dévoiler quelle espèce d'oiseau, spécialisée dans le bruitage, trouble le calme de mon petit jardin.

Mais avant cela, petit historique des évènements. A notre arrivée en mai 2009, pour seul " vacarme" , nous avions le chant mélodieux des merles, grives, pinsons et le roucoulement des tourterelles. Deux mois plus tard, les monstres sont arrivés en même temps qu'une volière digne d'un parc animalier. A peine sorti de l'oeuf, ils sont déjà dotés d'un organe qui permet de pousser la note jusqu'au contre ut. Depuis, les couvées se succèdent et comme il fallait s'y attendre, le voisinage ne cesse de traiter ces oiseaux .... de noms d'oiseaux  !!

Qui a donné une pareille idée à ce voisin  ??   Mea culpa !!  Je crains que ce ne soit ma végétation exotique. Sans doute a-t-il pensé qu'il manquait un élément dans le décor.

 

 

 A propos, je ne vous ai pas encore présenté le monstre. Le voici  :   un ARA    ( la photo est trop belle pour être de moi)

 

Jusqu'à présent, je ne connaissais rien à cette espèce de perroquet. L'ara, pour moi, se résumait à deux magnets pour frigo, achetés dans la boutique du jardin de Balata, à la Martinique  (voir photo)

Je ne risquais pas d'en croiser un de vivant, puisqu'ils ont disparu de l'ile depuis longtemps. Je soupçonne les Martiniquais  de les avoir embrochés, rotis et dévorés .... et je les comprends.

Merci à vous tous (tes) d'avoir cherché ... la grosse bête pendant plusieurs jours. Un bravo à Magalie qui a pensé à un élevage, à Zeph avec son paon, à Berthille avec son faisan (2 beaux oiseaux) et à vous tous qui avez contribués à trouver l' ARA . Une mention spéciale à Marithé qui a trouvé le perroquet, même si ce n'était pas le bon !!

Droles d'oiseaux

Si par malheur, vous en avez dans votre voisinage, vous savez de quoi je parle. Ces volatiles poussent la note (aigüe) du matin au soir, sauf en cas de canicule, dès cet instant, ils tombent en léthargie et deviennent muets. Mais j'habite en Bretagne, et la canicule ... hum, hum ...!!  nous ne la subissons que très rarement. Nous sommes plus proches du  + 10°  l'hiver  + 10°  l'été  que du  + 35°  toute l'année  (s'il y avait un visiteur breton sur mon blog, je sens que je viens de le perdre).

Donc pour en revenir à mes oiseaux, je suis certaine que César compressant ses oeuvres en ferraille ne faisait pas autant de bruit.  Bonjour les grincements  !! Cette comparaison vous donnera un aperçu de leur chant mélodieux. Et ils terrorisent les oiseaux de la campagne avec d'affreux cris de détresse,  même un corbeau ressemble à Luciano Pavarotti à côté d'eux.

A partir de cet instant, vous vous demandez : "elle parle de qui ? " .  Les plus futés d'entre-vous se disent : "facile ! j'ai trouvé". Elle habite en Bretagne, il ne peut s'agir que des goélands ...D'ailleurs ce matin, j'ai photographié un couple qui s'était égaré dans les champs.

Perdu .. !! ... Même ces palmipèdes braillards n'ont pas le don de vous agacer autant que les  .......... Vous ne pensez quand même pas que je vais vous donner la solution aussi rapidement. Allons, faites un petit effort, cherchez  un peu .....toutes vos propositions seront les bienvenues  !!  Et si personne ne trouve, ceci me consolera de n'avoir pas réussi une seule photo d'oiseaux (dignes de ce nom) de tout l'hiver ...

Chose promise, chose due ...

 B..th...e   (peut-être voyez-vous de qui je parle)   m'a demandé dernièrement une liste de conifères qui restent vraiment nains et de plus, elle désirait voir les miens  !!  Mes petits protégés ne sont pas encore visibles, ils attendent de se refaire une beauté après cet hiver polaire, afin d'être présentables. Mais, pour lui être agréable, je vais en dévoiler deux et lui donner des noms de lilliputiens des rocailles.

Pour moi ces deux arbustes appelés  "nains" n'en sont pas vraiment. Le picea "glauca conica" atteint 1m40 et le chamaecyparis "nana gracilis"  fait mieux encore avec ses 1m80 et ils continuent de grandir ...

Mais pourquoi, devraient-ils se cantonner à la rocaille  ??    J'ai pour habitude de les poser un peu partout, comme des champignons, pour faire une cassure entre arbustes et vivaces. Il faut choisir le bon coloris et surtout ne pas faire en sorte qu'ils  se fondent dans le massif.  Ils sont là pour être vus  !!  

Sur la liste que je vais donner, aucun ne dépassera 1m de haut et j'ai évité  les rampants qui deviennent tous sans exception, des étouffeurs dont certains ont des envergures de plusieurs mètres. A moins de les tailler en nuages, très en vogue en ce moment, vous n'aurez plus que vos yeux pour pleurer et vos petites mains pour déraciner les monstres.

Tous les arbustes qui vont suivre ont été plantés dans mon jardin (Seine et Marne)  et je les ai vus grandir pendant plus de 13 ans. Le plus difficile sera de les trouver car dans les jardineries, le rayon conifères a considérablement rétréci ces dernières années. Attention !  beaucoup ont un nom très proche mais pas les mêmes caractéristiques aussi, si vous êtes intéressés par une variété, il faudra la choisir avec le nom précis que je vais indiquer.

-  Abies balsamea  "hudsonia"     boule     vert foncé légèrement bleuté

-  Chamaecyparis lawsoniana  " gimbornii"    cône     vert bleuté, bout des pousses pourpre

-  Chamaecyparis lawsoniana  "pygmaea argentea"    boule    vert foncé, bout des pousses blanc argenté

-  Chamaecyparis obtusa  "nana lutea"    boule   doré

-  Chamaecyparis obtusa  "nana"  attention, ne pas confondre avec "nana gracilis" qui peut atteindre 3 m 

                                   ( voir   photo)   boule   vert foncé

-  Chamaecyparis pisifera  "plumosa rogersii"   cône    jaune d'or en été

-  Cryptomeria japonica  "vilmoriniana"    boule   vert et pourpre en hiver

-  Juniperus communis   "compressa"   fastigié   vert franc

-  Picea mariana  "nana"   boule   gris bleu    un des plus petits  30/50 cm adulte

-  Thuya occidentalis  "hetz midget"    boule   vert

-  Thuya orientalis  " rosedalis compacta"    boule    coloris changeant    brun-jaune-vert tendre selon la saison

-  Thuya plicata   "rogersii"   boule  vert foncé, bout des pousses bronze

Il y a certainement plein de nouvelles variétés qui sont apparues sur le marché, mais je ne parle que de mes expériences et pas des  : "on dit que" ...

Qui sait  ?   je vais peut-être contribuer à  réhabiliter ces pauvres oubliés ....

Un très vieux sapin de Noël

Mes voisines les vaches, sont retournées à l'étable et je me morfonds derrière mes vitres.  Il neige  !!

De la fenêtre, j'aperçois cet ancien sapin de Noël replanté au jardin. Je ne saurais vous dire en quelle année ... Je sais, il neige un peu partout en France et vous allez rivaliser de magnifiques photos sur vos blogs.  En fait, je vous montre ce sapin, surtout pour vous prouver, à quel point, petit sapin deviendra grand  !!

Cet  Abies n'est plus guère planté dans un jardin, sauf sous forme de  "recyclage" du sapin de Noël.

Je trouve que les conifères, très en vogue dans les années 70-80, sont un peu délaissés aujourd'hui. Dans mon jardin, ils sont encore présents, principalement sous des formes naines, moyennes ou fastigiées.

Voici la liste  :

-  Chamaecyparis lawsoniana   "elwood's gold"

-  Chamaecyparis obtusa   "nana gracilis"

-  Cupressus sempervirens  "stricta"

-  Cryptomeria japonica   "elegans"

-  Juniperus squamata  "blue star"

-  Picea glauca  "conica"

-  Picea pungens   "globosa"

-  Pinus mugo  "mops"

-  Taxus baccata  "fastigiata aurea"

Massacre à la tronçonneuse

De ce temps tristounet, je n'ai rien à vous montrer de joli dans le jardin, aussi je vais vous raconter une histoire de thuyas. Quand nous sommes arrivés dans notre nouvelle maison, nous avons rapidement constaté un gros désagrément. A savoir : la haie de thuyas de notre voisin, bien plantée à 50 cm de la limite de séparation, mais haute d'au moins 5 mètres, donc pas très règlementaire. Cette haie plantée d'une vingtaine de thuyas, apportait une ombre dense sur notre terrasse  située plein sud. Donc, nous avons demandé à notre voisin de la tailler à une hauteur plus acceptable. Pas si simple de " ratiboiser " des thuyas de cette hauteur et vieux de 20 ans. Mais notre voisin connaissait une méthode imparable et qui s'est révélée très efficace. C'est certain, ils ne nous feront plus d'ombre !!!

 

Vous comprendrez pour quelle raison nous n'osons plus lui demander d'élaguer les branches de son chêne centenaire, qui surplombent notre terrain. Nous craignons que ce bel arbre ne finisse débité en rondelles !!

Je serais curieuse de savoir si vous avez eu une mésaventure de ce genre (ou autres) avec vos voisins. Cette histoire n'enlève rien au fait que notre voisin soit aimable, calme  etc etc...Bref ! un bon voisin ...

Oh ! les vaches ...

...sont revenues. Si pour certains une hirondelle fait le printemps, pour moi, c'est une vache ! Mes voisines sont de retour. De proches voisines, puisque notre terrain est mitoyen, au nord, avec une grande pâture. Ces dames étaient absentes depuis octobre dernier. Elles viennent brouter 4 jours par mois ; c'est le temps qu'elles mettent pour tondre le champ, à cinquante têtes, il est vrai !

Vous allez en déduire que j'habite un "trou de campagne". Pas vraiment, puisque nous sommes un peu plus de 3200 habitants ; un bourg avec toutes les commodités, comme dirait un agent immobilier ...Bon ! évidement, après avoir vécu 23 ans à Paris, je trouve tout de même quelques petites différences ...

Je vous reparlerai de ce bourg quand il sera en beauté, c'est à dire couvert de fleurs. La municipalité fait de gros efforts à ce sujet et j'aurai quelques photos à partager avec vous.

Il était une fois...

...  au mois de juillet dernier, un pauvre gringalet tout desséché dans son conteneur, perdant ses feuilles et faisant pitié.
Bref !! Un laideron, un laissé-pour-compte, certainement un invendu du printemps, qui, tel un chien en attente d'adoption, m'a fait le coup du "ne pars pas sans moi".

Il faut dire que j'étais venue dans cette jardinerie avec l'intention d'acheter un osmanthus tricolor et rien de plus ; il manquait une tache claire parmi des arbustes vert sombre. Mais il a fallu me rendre à l'évidence, je n'en voyais pas un autre à l'horizon. Et me voici repartie avec mon pot sous le bras, un peu honteuse à la caisse d'avoir choisi un si piteux sujet.

Le maigrichon (environ 30cm de haut sur encore moins de large) fut aussitôt planté dans un trou préparé plusieurs jours à l'avance. Je n'ai pas eu affaire à un ingrat ! A peine huit jours plus tard, j'ai vu apparaitre les premières pousses. Il n'a cessé depuis de grandir et s'étoffer. Le voici six mois après, en pleine forme, malgré un hiver froid et une exposition assez ventée. Pour un peu, je le serrerais dans mes bras... s'il n'était pas si piquant !!

Quelques mots concernant cette variété d'osmanthe : osmanthe à feuille de houx tricolor originaire du Japon. En forme de boule, d'1,50 m sur 1 m, fleurs parfumées en septembre/octobre, persistant et jolie couleur rose/orangée au printemps. Donné pour résistant à  -10°.