Je sentais venir les transformations à rebondissement et vous avais déjà fait part de mes inquiétudes dans un précédent billet.
Comme je le supposais, je ne me suis pas arrêtée en si bon chemin ...
Et que je te déménage les plantes, et que je te chamboule les massifs et que et que ... je ne sais plus où donner de la tête !!
Je vous ai déjà parlé d'un petit coin de mon jardin que je ne suis jamais parvenue à terminer et pour cause ...
J'avais l'intention d'y installer un bassin mais je suis tombée sur un os et même plusieurs. En fait de grosses roches qui affleurent et ne me laissent que peu de choix. Soit je contourne l'ennemi mais le bassin sera ridiculement petit, soit je fais tout sauter à la dynamite !!
Malheureusement, ce ne sera pas à cet endroit que j'installerai ce bassin. Pourtant, c'était le lieu idéal mais à force d'en chercher un, une idée m'est venue qu'il sera difficile à mettre en oeuvre sans l'aide d'un professionnel donc cela demandera du temps.
Avant tout, il me restera à convaincre mon mari et de ce côté-là ce n'est pas gagné ...
A cet endroit, il y avait aussi quelques exotiques qui végétaient plus qu'elles ne se développaient et cela me désolait.
Avec la transformation des massifs, de nouvelles places sont apparues et j'ai décidé de rapprocher ces malheureuses de la terrasse.
A commencer par ce Polygala myrtifolia qui ne va ni ne vient mais qui est encore en fleur en cette saison. Il n'a pas été épargné par plusieurs hivers froids pour la région et j'ai dû le tailler souvent pour l'aider à repartir. Je pense qu'il sera plus abrité en le plantant le long de la terrasse, devant la maison et surtout, j'en profiterai plus.
Quelques mots à propos de cet arbuste même si je vous en avais déjà parlé lors de sa plantation, il y a maintenant quelques années.
Arbuste d'origine Sud-Africaine au joli feuillage persistant qui ne résiste pas à plus froid que -7°. C'est d'ailleurs, la plante la plus fragile de mon jardin mais elle a tenu le coup jusqu'ici sans beaucoup se développer mais en fleurissant durant de longs mois mars/décembre. Ce Polygala rejoint ma Véronique arbustive Wiri Charm et l'Anisodontea pour la plus longue durée de floraison.
Photo prise ce matin :
Le voici en pied et dans son pot, lorsque je m'apprêtais à le planter en 2010. Le pauvre petit ne s'est guère développé car il demande beaucoup de chaleur et là où il était planté, ce n'était pas suffisamment ensoleillé. Je mise beaucoup sur ce nouvel emplacement.
Et que dire de ce Crinodendron qui lui a déjà déménagé deux fois, la troisième sera-t-elle la bonne ??
Il ne se plait nulle part, c'est ma dernière tentative ...
Le voici, l'année de sa plantation, depuis, il n'a guère évolué mais c'est un miracle car cette année, il a des boutons. Rendez-vous au printemps prochain si l'hiver ne les gèle pas.
A la suite de son déménagement, il a libéré une place qui a été aussitôt prise par mon Eucryphia Rostrevor qui lui non plus ne faisait pas d'exploit dans son coin. Affaire à suivre en ce qui le concerne ....
Cela ne pourra pas être pire, puisqu'il n'a jamais fleuri.
Voici à quoi il ressemble, c'est à dire à pas grand chose .... sinon que son feuillage est assez proche de celui d'un Elaeagnus Ebbingei.
J'emprunte une photo pour les fleurs et vous ajoute un petit descriptif des fois que vous seriez tentés malgré ce que je viens d'en dire.
De la famille des Magnoliacées, arbuste dense et érigé (port colonaire), feuillage persistant, aux grandes fleurs blanches parfumées en un mélange de miel et de tilleul, supportant -12°, il aime une situation ensoleillée et une terre légèrement acide.
Ceci concerne précisément le Rostrevor qui est un hybride obtenu entre une espèce chilienne robuste et une espèce de Tasmanie aux grandes fleurs. Attention, il en existe d'autres plus fragiles.
Voici ses fleurs, photo empruntée puisque je ne l'ai jamais vu fleurir :
En parlant de faire de la place, j'en ai trouvé une belle en massacrant (avec du mal) une plante qui me sortait depuis un moment par les yeux ... Enorme, au feuillage affreux et dont la floraison n'attirait que les pucerons noirs, elle a finit de m'énerver. J'en possède une autre qui se comporte mieux donc pour l'instant, elle est en sursis.
Mais de qui ou de quoi suis-je entrain de parler ???
D'autant plus que je devrais en parler au masculin ...
Pour vous aider, un petite photo des racines et une autre du cratère laissé après extraction :
Pour l'instant, je cogite n'ayant pas d'idée pour le remplacement ....
En attendant, le jardin prend quelques couleurs d'automne. Bien que ce ne soit pas la spécialité de mon jardin, j'ai beaucoup de persistants qui ne changent pas d'allure au fil des mois, je vous mets malgré tout quelques photos.
Le chêne planté au nord-est car celui au sud-ouest est toujours aussi vert qu'en été :
Le Cotinus Royal Purple prend d'étranges couleurs que mon APN ne rend pas au mieux, malheureusement.

Et une anomalie, quasiment au mois de décembre, cette fleur de Millepertuis Hidcote qui vient de s'ouvrir :
Le temps est doux mais gris depuis plusieurs jours. Voici une jolie surprise qui éclaire le ciel et c'est sur cet arc-en-ciel que nous nous quitterons ...
A bientôt