Passage en revue avant les vacances ...

Je débute ce billet par le rosier jaune montré en boutons précédemment et dont seule Sophie (que je ne présente plus) a cherché le nom. Celles et ceux qui se sont abstenus, n'ont pas eu tort de le faire car avec le renseignement erroné que j'ai donné, personne ne risquait de trouver. Il ne s'agit pas exactement d'un nouveau rosier puisqu'il fait partie des 15 plantés au jardin et toujours pas un de plus. Je pense vraiment en rester là car je fais la part belle à d'autres arbustes et mon jardin n'est pas très grand.

Je l'ai confondu avec un rosier à fleurs simples, planté dans un autre coin du jardin et qui n'a pas voulu fleurir cette année. J'avais longuement hésité à choisir l'emplacement de l'un et de l'autre si bien que j'ai fini par oublier qui était qui  !!  Désormais plus aucun doute, c'est encore un rosier avec une grosse fleur dodue puisqu'il s'agit du rosier Michelangelo et qui ne risque  pas de passer inaperçu avec sa hauteur d'1m30. Prix du parfum en 2001 à La Haye, je n'ai pas encore eu le plaisir de constater si c'était vrai, car avec la pluie que nous avons enfin eue, impossible d'aller mettre le nez dehors. Heureusement, j'avais pris ces photos avant le déluge.

Le voici en situation  :

Ne regardez pas le pilier de béton que j'ai conservé car une grimpante qui demande un support très costaud monte (lentement) dessus.

Si je m'attarde dans ce coin du jardin, c'est pour mieux vous parler du Berberis Rosy Glow, parfois vendu sous le nom de Rose Glow. Cet arbuste était très en vogue dans les années 70/80. Je tenais à le planter à cet endroit et pas un autre pourpre car il a un petit plus, il est éclaboussé de rose et d'argent ce qui le rend très lumineux. Le mien étant encore jeune (les deux premières photos), il ne peut donner exactement ce que je souhaite, aussi je vous en montre un grand qui n'est pas planté ici. Cet arbuste est très résistant au froid, à la sécheresse et ne demande qu'une terre ordinaire. Que demander de plus  ??

Passons au côté exotique et rien de mieux qu'un palmier pour évoquer la chaleur même si elle nous fait défaut en ce moment  :

Voici mon champion toute catégorie pour sa durée de floraison. Toujours en jaune depuis le mois d'avril sans aucune interruption. Je suppose que vous avez vous aussi un champion. Mais lequel  ??  Je suis curieuse de le connaitre et pourquoi pas de l'adopter dans mon jardin. Dites moi tout .. lol

Je me demande si je dois encore vous le présenter. Pour les nouveaux visiteurs, il s'agit du Frémontodendron, ici en compagnie du Cotinus Royal Purple  :

La molène qui voulait se faire plus grande que le Fremontodendron (ce n'est qu'un effet de la photo) 1,70 seulement pour un peu plus de  2m  !!

Parlons-en de la Molène, cette "envahisseuse" que je retrouve dans tous les coins de ce parterre. De forme amusante certes mais elle n'a rien à faire ici. Les petits plants seront déplacés dès que le temps me permettra de nettoyer ce massif. Sur cette photo vous apercevez le rosier Jacques Cartier planté l'automne dernier qui remonte bien. Il a encore de nombreux boutons.

L'Hémérocalle Stella de Oro est en fleurs depuis des mois  :

Cette clématite Etoile de Malicorne est planté à gauche du rosier Jacques Cartier et commence à recouvrir doucement la palissade qui lui sert de support. L'année prochaine elle devrait courir derrière le rosier et rejoindre le Prunus Pissardi que vous apercevez. Enfin, dans mes rêves  ... lol

L'Abélia Edward Goucher est un arbuste qui lui aussi fleurit durant plusieurs mois. J'en ai six au jardin et ne m'en lasse pas. Il est en harmonie avec toutes les plantes grâce à sa légèreté, à sa couleur indéfinissable de feuillage et ses charmantes clochettes mauves. Sur ces photos vous le voyez planté avec un Pittosporum Tenuifolium Variegatum et un pied de Libertia Goldfinger. Ce dernier est très joli également en pot si le climat de votre région ne lui convient pas.

Et regardez qui est revenu  ??   Je le croyais à jamais disparu mais il était encore là sur les Verveines de Buenos Aires, cette fois en compagnie d'un autre Machaon plus petit mais aux couleurs passées et vraiment peu attrayant. Je ne vous le montre pas.

Rush, je ne le présente plus. Ce rosier ne cesse de fleurir depuis le mois de mai. Il est moins beau qu'au printemps mais jamais dépourvu de fleurs durant de longs mois. Je n'avais pas l'intention de le remettre sur mon blog mais c'est un petit clin d'oeil à Sophie (encore elle) qui nous parle en termes élogieux du sien, petit jeunot mais déjà bien joli. Et encore, vous ne voyez pas le meilleur côté de ce rosier mais ne comptez pas sur moi pour aller le photographier dans la pente boueuse et glissante .. lol

Un autre clin d'oeil à Anabel  (Mon Doubs Jardin) pour l'enthousiasme avec lequel elle nous parle du Rosier Sahara. Il remonte (petitement cette année) mais il a eu chaud mon Sahara  .. lol

Le voici en situation  :

La Bignone Mme Galen poursuit sa floraison ainsi que l'Hibiscus White Chiffon, remplis tous deux de boutons cette année  :

Côté terre de bruyère, c'est calme ... Je suis occupée à choisir de nouvelles bruyères pour en terminer avec ce massif. Vous voyez la place qu'il me reste au premier plan. Il y a trois étages de plantes sur ce talus  :

Il fait si sombre tout à coup, je pense que nous allons prendre encore une bonne averse. Il est temps de nous quitter  :

Voici mon pigeon gourmand qui me rend visite tous les soirs en échange de quelques graines   :

Je finirai ce billet avec un papillon Ecaille Chinée, nombreux en cette période de l'année. C'est un papillon de nuit qui vole aussi le jour. Hélas, le pauvre se brûlait les ailes sous le porche de la maison en allant heurter les spots allumés. Je ne l'ai pris en photo que les ailes repliées. Pourtant il était magnifique, regardez sur cette photo empruntée   :

 

Je ne sais si je publierai un autre billet en août, cela dépendra des circonstances   ....  A la fin de la semaine je serai absente mais passerai quand même sur vos blogs à chaque fois que je le pourrai durant le mois.  Je souhaite de bonnes vacances à toutes celles et ceux qui vont partir.