... Il y a déjà un bon moment que nous avons quitté cette partie du jardin pour nous éloigner vers la haie Sud, puis le parking et enfin le massif Est. Nous reprenons la visite là où nous l'avions arrêtée, c'est à dire au pied de l'Osmanthus Tricolor et de son voisin le Pittosporum Tom Thumb.
Nous sommes ici, à droite, photo prise ce matin dans la grisaille :
Vous apercevez le Pittosporum Tom Thumb en haut à droite, toute la partie précédente a déjà été décrite, donc nous repartons de cet endroit pour nous diriger vers l'arche :
Plan du massif Ouest (2) :
Descriptif des plantations :
1 - Cotonester Horizontalis
2 - Prunus Amanogawa
3 - Camélia Yuletide
4 - Thuya Danica
5 - Rosier Hansa
6 - Lespedeza thunbergii
7 - Photinia Red Robin
8 - Genêt Burkwoodi
9 - Cognassier du Japon
10 - Rosier Michelangelo
11 - Abelia Kaleidoscope (2)
12 - Céanothe Concha
13 - Spirée de Vanhoutte
14 - Millepertuis Hidcote
15 - Abelia Grandiflora
16 - Chevrefeuille Tatarica Hack's Red
17 - Elaeagnus Ebbingei (3)
18 - Berberis Rosy Glow
19 - Magnolia Stellata
20 - Rosier Barbra Streisand
21 - Rosier Mme Alfred Carrière
22 - Clématite Harlow Carr
23 - Oranger du Mexique Sundance
24 - Rosier Criterion
Je ne parlerai pas des vivaces dans le détail, j'y reviendrai un jour. Il y a à cet endroit, des Heuchères, des Lys des cafres, des Nérines, des Eucomis, de nombreuses graminées, des Verveines de Buenos Aires et j'en oublie certainement.
En arrière plan nous avons un Laurier-tin et un Pittosporum Tobira, association rencontrée plusieurs fois, puis vient un Cotonéaster horizontalis qui était déjà planté quand nous sommes arrivés. Il y en avait même, je crois m'en souvenir, environ une dizaine. Celui-ci est un rescapé car à cause de la pente très marquée du talus, je n'ai pas réussi à l'arracher. Ces Cotoneasters qui semblent pourtant rampants et modestes, ont de redoutables racines. Arbustes, très en vogue dans les années 70, ils sont devenus mon cauchemar. Trop vus partout, je frôlais l'over-dose, son seul véritable intérêt étant ses petites boules rouges :
Devant lui, est planté le deuxième Prunus Serrulata Amanogawa, nous avons vu le premier dans le massif Est :
Puis, à son pied, est planté un petit Thuya Danica, en forme de boule de 0,80x1m environ, de croissance lente. Il résiste à -30°, cette fois ne venez pas vous plaindre que je ne montre que des plantes tropicales ...
Sur l'arrière nous retrouvons le troisième Camélia Yuletide, encore en fleurs en ce moment, tout comme les autres. Cette année ils ont été particulièrement bien garnis :
Vous apercevez un des rosiers Hansa dénudé en cette saison sur la photo du dessus, le voici aux beaux jours et avec un des nombreux fruits décoratifs en automne :
Son voisin est un Photinia, nous les retrouvons tous deux associés, trois fois au jardin. Cette photo date du printemps 2010, le frêne était encore présent. C'est la seule que je possède où vous pouvez voir les deux Photonias plantés à l'Ouest et le rosier Hansa lors d'une floraison simultanée :
Voici quelques photos du même endroit, prises au printemps dernier :


Et d'autres prises ce matin :
Toute cette partie en avancée n'est plantée que depuis le printemps 2010 pour les plus anciennes et de l'automne 2011 pour les plus récentes :
D'un côté du Photinia, nous trouvons un Lespedeza Thunbergii ou Desmodium. Bien qu'il soit planté pour être vu des deux côté de ce massif, cet affreux jojo n'en faisant qu'à sa tête et recherchant le soleil, se tourne vers l'arrière du talus. Photo laissant vraiment à désirer mais je n'en retrouve pas d'autres plus présentables. Pourtant cet arbuste est ravissant, regardez ce qu'il donne sur cette photo empruntée afin de vous donner l'envie d'en planter un chez vous. Et en plus, celui-ci se plait dans des régions frisquettes aussi n'hésitez pas :
Le Genêt Burkwoodii, nous l'avons déjà rencontré autour du parking, au pied d'un rosier Hansa, tout comme ici :
Près de lui est planté un Rosier Michelangelo :
Et sur l'arrière nous trouvons un Cognassier du Japon, acheté pour être rouge mais finalement il est rose (légèrement rouge), encore une étiquette erronée. Comme il se porte bien, vous avez pu le constater puisque vous l'avez déjà vu en fleurs, sur le blog, le premier janvier et cela dure encore, je n'irai donc pas m'en plaindre :
Une autre photo du 1er janvier :
Et une photo prise aujourd'hui :
Le Céanothe Concha est un arbuste au feuillage fin et aux fleurs d'un bleu soutenu. Il a pour voisin une Spirée de Vanhoutte, comme chaque céanothe dans le jardin :
Et voici ce que nous trouvons sur certains catalogues de VPC .... Il est d' un très joli bleu, plus soutenu que certains céanothes mais même en lui pilant une brouettée d'ardoises au pied, vous ne le verrez jamais de ce bleu. En ce moment, c'est mon "coup de gueule" , comment voulez-vous faire des associations heureuses avec des photos trafiquées de cette façon ?? Ils mériteraient d'être boycottés !!
Devant, nous avons deux Abélias Kaleidoscope qui varient du vert au jaune, vaguement orangé mais ne prennent jamais les couleurs rouges annoncées. Ne vous fiez pas à mon jardin car aucun arbuste changeant de couleur en cours d'année ne varie mais il en ira peut-être différemment chez vous :
Entre les deux, sur l'avant nous avons le Rosier Criterion et sur l'arrière un Berbéris Rosy Glow. J'ai emprunté la photo du rosier car il n'a jamais fleuri, vous verrez facilement à qui, c'est écrit dessus :
Puis nous retrouvons le Rosier Barbra Streisand, à côté de lui, le Rosier grimpant sur l'arche, Madame Alfred Carrière et la Clématite Harlow Carr :
Nous retrouvons un Oranger du Mexique Sundance qui referme la parenthèse, comme je vous l'avais expliqué dans mon précédent billet. Un au début et un autre au bout du jardin, il n'y en aura pas d'autres, du moins de visibles de la maison. Sur le talus arrière, qui fait toute la longueur Ouest et que nous découvrirons une autre fois, vous en retrouverez encore deux en compagnie de l'Abélia E. Goucher.
Le Magnolia Stellata est un des arbustes qui a le plus souffert du vent et de la sécheresse ces deux dernières années. Pour lui permettre de reprendre des forces et couper le méchant vent de Nord-Ouest, je me suis décidée à planter une petite haie de trois Elaeagnus Ebbingei, qui poussant très vite, commence dès cette année à le protéger. L'année dernière, pas de fleurs aussi je vous mets une photo datant de deux ans ...
Sur un poteau, une Glycine tentait de grimper depuis deux ans sans y parvenir. De rage, cette année elle a déménagé pour rejoindre la cabane. Elle sera enfin bien abritée et plus heureuse, souhaitons-le puisque je voudrais la voir s'étendre tout le long du bandeau au dessus d'Eric Tabarly pour rejoindre le Jasmin d'hiver. On peut rêver !!
Son ancienne place est déjà occupée par un Chèvrefeuille tatarica Hack's Red, encore tout jeune. Voici à quoi il ressemblera s'il se décide à pousser :
Et la haie d'Elaeagnus Ebbingei :
Fleur très odorante en automne :
Au-delà de la haie, sont plantés encore de nombreux arbustes mais le billet serait trop long aussi j'y reviendrai une autre fois. De plus, j'aurais besoin de vos idées pour aménager les quelques marches qui descendent vers le chemin de randonnée en contre-bas ainsi que le talus en pente et à l'ombre. Nous en reparlerons. Et par la même occasion, nous découvrirons aussi l'angle de la cabane, j'avais arrêté ce billet sans le dévoiler. Vous vous en souvenez ??
Un grand angle, où sont plantées des plantes de terre de bruyère mais pas que ...... lol
A bientôt