10 juin 2014

Rien de nouveau ... ou presque



mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut rien montrer   !!

Donc, nous allons retrouver les dernières floraisons présentées sur le blog avant que les nouvelles fleurs en attente ne daignent s'ouvrir, principalement les Astilbes qui chaque année font les coquettes. Elles aiment de faire désirer celles-ci   !!


Retour à la cabane où se sont accumulés les malheurs cette année. Commençons par la grosse branche en forme de fourche (donc en fait plusieurs belles branches), d'abord pliée par la tempête mais suffisamment cassée pour ne jamais avoir voulu repartir.
Le pauvre Eric Tabarly s'est alors retrouvé fort dégarni  ....
Heureusement, ces jours-ci j'ai vu apparaître deux énormes tiges partant du pied qui lui redonneront belle figure avant la fin de l'été.

Ensuite, viennent les Delphiniums, longs et rachitiques, dont certains ne sont pas réapparus cette année et qui ont été décevants jusqu'à présent. mais là aussi, une bonne nouvelle arrive. Ils ont fait des petits et certains sont devenus obèses, principalement le pied de King Arthur.

Quant aux Hortensias (sans nom), j'ai rarement vu autant de fleurs sur chaque pied. Ce n'est pas une bonne nouvelle car dans ce cas, les têtes sont petites et je préfère les grosses têtes de macrophylla.
Sapristi, avec le coup de chaud d'hier, certaines ont doublé de volume. Pourvu que les autres suivent  ...

Je ne vous parle pas des malheurs de la Clématite Avant-Garde, restée la tête en bas car je l'ai déjà raconté dans mon précédent billet. Elle est repartie mais a tendance à pousser vers le haut de la cabane au lieu de courir sur celle-ci. Cela fait un peu bizarre mais elle est fraîche et couverte de boutons. C'est le principal   ...

Finalement tout est bien qui finit bien mais on se passerait quand même de tous ces tracas.


Direction la cabane   :








Derrière les hortensias, serpente le petit chemin dessiné de pas japonais dont je vous parlais la dernière fois. Nous passons devant le Rosier Cornelia (en rose au fond) qui est planté dans la pente. Il a tant grossi cette année qu'il est devenu parfaitement visible de la maison.
C'est un rosier que je n'aime pas du moins dans mon jardin car il arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas sa place d'ailleurs il a déjà été déplacé et je pensais que ce coin ingrat aurait raison de lui  ...
Eh bien non   !!!
Il est particulièrement robuste car la terre n'est pas terrible sur ce talus et c'est venté. Pourtant, il s'en accommode fort bien. Il est sain contrairement à d'autres qui souffrent du marsonia car je n'ai pas eu le temps de traiter les rosiers cette année à cause de ma bronchite.
J'ai honte de tout le mal que j'en ai dit car en plus, vous n'avez pas idée combien il est florifère.
Alors, c'est la queue basse (il parait que je n'en ai pas) que je viens vous présenter toutes mes excuses. Si ce rosier romantique est à sa place chez vous, n'hésitez pas à le planter. Il résiste même à la pluie  !!

A sa droite, vous apercevez une mangeoire, vide en cette saison, accrochée au Prunus Myrobolan. Si je vous parle de ce petit arbre, c'est qu'il a besoin d'être élagué mais cette année, il est rempli de fruits. Je pense que nous n'en verrons pas la couleur car les oiseaux se chargeront de les manger avant nous mais j'espère quand même vous les montrer quand ils seront teintés. Pour l'instant, ils sont bien verts et se fondent dans le feuillage.






Delphinium King Arthur   :






Et ces deux-là dont j'ai oublié le nom       :








Les Hortensias de la cabane de jardin passent timidement au rose  :







Une dernière vue    :






Il fut une époque où ça ressemblait à ceci et ce n'est pas si vieux puisque cette photo date de fin 2009   !!!






Courage mon bel Eric   !!






Et voici la Clématite Avant-Garde, cette fois vous avez vu tous les souffreteux de la cabane  ...  lol






Passons sous l'arche, photo du fond du jardin très rapproché, prise de l'intérieur de la cabane    :






Une dernière photo de Mme Alfred Carrière en compagnie de la Clématite Harlow Carr et des Verveines de Buenos Aires     :






Au pied de l'arche, nous retrouvons Barbra Streisand, en gros bouton   :







Si je vous la montre encore une fois, ce n'est pas pour vous parler d'elle mais de Bonapart. Vous vous souvenez de ce rosier d'un coloris corail, difficile à marier et qui s'est promené à de nombreux endroits. L'automne dernier; après avoir remanié ce massif et donc déplacé le Rosier Criterion qui éveillait ce coin de jardin, je trouvais le mauve, le violet et le blanc beaucoup trop fadasses pour mon goût. Avec quoi allais-je pouvoir relever le tout   ??

Le déclic est venu en passant devant Bonapart qui pourtant n'avait plus une seule rose d'accrochée à ses branches. Aussitôt, il partit au pied de l'arche. 
Génial   !!   Je suis ravie du résultat, beaucoup moins courant que le rose soutenu de Criterion, donc moins banal. Cette année, il fleurit bien mais alors qu'il n'avait jamais été malade, le voici couvert de marsonia. Je vais traiter mais c'est un peu tard. De plus, la forme de la rose est très différente de celle de Criterion, trop proche de Barbra Streisand, avec Bonapart nous nous retrouvons avec un floribunda aux petites fleurs.



























Pour la couleur, ce n'est pas gagné avec cet APN, la nuance de corail n'est pas vraiment réussie aussi je vous en ai ressortie une de son emplacement précédent ou l'on fait mieux la distinction   ...   et encore  ...








C'est terminé en ce qui concerne la cabane et l'arche; j'y ai consacré assez de temps, passons à la terrasse. Comme on se fait un peu trop désirer dans ce coin du jardin, je suis contrainte de vous ressortir mon Céanothe Victoria qui est particulièrement en beauté actuellement.








Un peu de jaune, histoire de faire grincer des dents à certaines  ...  mdr  ...  mais que voulez-vous, mes trois énormes Millepertuis Hidcote fleurissent. Cette année, sera exceptionnelle car il n'y a plus de place pour un bouton supplémentaire   !!





























Allez, je ne veux pas que nous restions fâchées avec du jaune, voici  Mme Mouillère qui blanchit. Je sais que vous préférez nettement les Hortensias aussi éviterais-je les commentaires à ce sujet. En ce qui me concerne, j'ai dû en faire une indigestion dès le premier jardin de mon enfance. Sans doute étaient-ils trop présents partout en Bretagne mais Attila les aime  ....  mdr







A une prochaine fois


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