Floraisons du moment ... la suite

En fait, tout ou presque de ce que je vois sur les autres blogs en ce moment est déjà terminé dans mon jardin ou ne va pas tarder à l'être.

Je me suis retrouvée comme la cigale ... fort dépourvue quand début juin fut venu  ....

Vous remarquerez que je n'évoque pas la bise car le vent qui abîme tout n'est pas froid. Il est juste revenu  aujourd'hui pour saccager les massifs   !!

Je suis entre-deux vagues fleuries  ...

Avec l'aide du soleil, je verrais déjà les astibes, les hortensias et même les agapanthes qui ont de gros boutons, blanches et bleues ensemble pour une fois et les hampes de phormiums comme celles des yuccas. J'ai souvent pleurniché contre les maigres résultats de mes phormiums, deux ou trois hampes fleuries mais cette année, je ne rêve pas, je les ai comptées ....  une dizaine sur chaque pied   !!

Mais le soleil faisant vraiment défaut, il faudra patienter.

En attendant, je fais avec ce que j'ai ...  

Je vous l'avais dit, la Clématite Harlow Carr (seulement trois ans), s'est bien implantée.

En voici, de jolis papillons violets    :

Il était temps d'arriver car Mme Alfred Carrière, épuisée par trop de pluie et de vent, courbe l'échine. Heureusement, les Verveines de Buenos Aires prennent le relais et Barbra Streisand donne beaucoup de roses cette année.  

L'arche vue de près et de loin, pardon pour les nombreux petits bambous qui marquent de nouvelles plantations ou qui signalent à Attila les limites à ne pas dépasser quand il a son engin de mort entre les mains, vous savez cette chose appelée tondeuse  ...

Dommage aussi, les deux gros Photinias et l'énorme Laurier-Tin sont dégarnis après leur taille sévère. Il faudra attendre le milieu de l'été pour les revoir enfin présentables mais c'est indispensable pour les contenir et les régénérer.
Ne vous attardez pas sur l'état de la pelouse. Malgré la pluie, la terre est sèche et archi-sèche. Je ne sais pas où part toute cette eau  ??
Ce n'est pas la Franche-Comté, c'est certain  !!
Petit clin d'oeil aux verts pâturages aperçus sur les blogs  ...   lol 

Quand nous passons sous l'arche, nous arrivons devant la cabane de jardin, puis à droite sous la terrasse couverte et à gauche dans une pente qui mène à un petit portail donnant accès à un joli chemin de randonnée. C'est là qu'un autre massif de terre de bruyère a été aménagé à l'angle de la cabane.
Un jour peut-être arriverai-je à vous montrer ces marches terminées et toutes les plantations qui vont avec. Il y a déjà de nombreux Hostas qui ne sont jamais dévorés contrairement à ceux plantés à l'Est, pourtant, sauf les Canadian Shield, les autres ont aussi la feuille tendre. 

D' Invincible, il ne reste plus rien pas même le trognon  !!  Il porte vraiment mal son nom celui-ci  ...  lol

Je m'empresse de vous montrer Fortunei aureomarginata  avant qu'il ne subisse le même sort et Wide Brim , là c'est déjà fait en partie. L'assassin a été pris en flagrant délit mais trop tard pour lui, il avait avalé ces petits granulés bleus qui ne lui ont laissé aucune chance de survie.

Revenons à la cabane et ses Delphiniums qui ont bien du mal à s'étoffer encore que j'aie remarqué beaucoup de nouvelles feuilles partant du pied avec de petites grappes en boutons. C'est peut-être enfin une bonne nouvelle mais ils manquent tellement de soleil et surtout j'ai été obligée de ressortir mes tuteurs hier avec le fort coup de vent annoncé pour aujourd'hui. Et je vous le confirme, ça souffle mais ils tiennent bon.

Quelques changements ont été apportés l'automne dernier aux plantations de la cabane. Les touffes d'Ephémères de Virginie sont parties plus à l'ombre car elles souffraient les jours de grosses chaleurs même si ce n'est que rarement. Elles sont désormais, en face mais font toujours écho au bleu des delphiniums.

Les voici   :

Elles ont été remplacées par les deux Abélias Kaléidoscope. Pourtant, je ne souhaitais pas apporter de jaune dans ce massif. Ce n'est que par le feuillage puisque les fleurettes sont blanches mais croyez-moi, je suis ravie du résultat d'autant plus que j'ai planté deux Cannes à pêche des anges magenta comme le rosier E.Tabarly et la Clématite Avant-Garde. Pour la floraison, des uns et des autres, il faudra attendre cet été mais voici un petit aperçu des deux en sens inverse.

Reste la Clématite Avant-Garde qui débute timidement sa floraison sur le haut de la fenêtre de la cabane    :

Sinon, le Saule Crevette a des crevettes roses   !!

Je ne sais pas pourquoi mais je n'arrive jamais à les prendre correctement. Pourtant, je vous assure qu'elles sont déjà colorées.

Photo en sens inverse, regardant vers le massif de terre de bruyère sous le gros chêne, ceci pour vous montrer à quel point ce coin ressemble désormais à un sous-bois. Il en a fallu du temps avant que chaque plante ne trouve sa place en protégeant son voisin du soleil et du vent.

Et de l'autre côté, en regardant en direction de la cabane mais là c'est un des coins les plus ensoleillé et c'est normal à cause des rosiers qui y sont plantés (même si j'en ai peu).

En parlant de rosier, je vais en profiter pour vous montrer la fleur de Canicule qui vient de s'ouvrir et celles de Coral Babylon Eyes, curieux rosier aux fleurs de teintes différentes.

Et le Rosier nain Top Meillandina rouge avec à son pied les gros yeux de la grenouille offerte par mon petit-fils pour que Mamie trouve son chemin la nuit dans le jardin.

Nous finirons ce billet par du jaune, celui de l'Hémérocalle Stella de Oro   :

Et celui de la Sauge de Jérusalem que j'aperçois depuis déjà longtemps mais vous le savez, cette plante n'a pas mes faveurs. Je vais la couper sévèrement cette année car je n'arrive plus à la contenir. Elle est si énorme qu'elle dépasse d'un bon mètre par dessus le grillage de séparation d'avec mes voisins. Je l'ai prise avec le zoom car je n'ai pas eu le courage d'aller regarder si elle avait débordé encore plus qu'il y a 15 jours. C'est d'ailleurs pour cette raison que vous voyez de si près la maison du dessous   !!

Finalement pour ne pas terminer sur cette dodue aux queues de travers, je vous ajouterai une photo des pivoines qui ont plutôt bien résisté à la pluie et au vent. C'est difficile de cultiver des pivoines dans une région ventée mais c'est un problème que je connais et donc, il faut anticiper. Ce coin du jardin était un des rares où je pouvais en mettre. Abritées par la barrière côté Est puis par de solides arbustes persistants sur les côtés et le Sud-Ouest en face pour le soleil, elles sont heureuses. De plus les trois pieds réunis se soutiennent mutuellement.


Si vous les aimez, profitez-en, c'est la dernière fois que vous les voyez.

Sorbet   :

Victoire de la Marne   :

Ma préférée reste, d'année en année, la discrète Immaculée  :

A une prochaine fois