03 mars 2014

Tout aussi incroyable ... mais toujours vrai !!


Cette fois il ne s'agit plus de roses en fleur en février mais de l'association Grevillea Juniperina et  Euphorbe characias Wulfenii qui se produit à la mi-avril, du moins les bonnes années. 
D'où mon étonnement en les apercevant tous deux fleuris, hier au détour d'un massif.

Vous n'aimez pas l'association jaune/rose eh bien moi  si  !!
Bien entendu, pas n'importe quel jaune et pas n'importe quel rose  ... car cela peut avoir un effet désastreux.
Il faut que les tons fassent dans le bonbon acidulé mais surtout pas dans la layette.








Si la floraison des euphorbes est encore timide, celle du Grevillea juniperina est bien avancée car l'arbuste est vraiment couvert de fleurs partout. Je crois que je n'ai pas fini de m'étonner car si vous regardez bien à droite, le Phormium Rainbow Queen a lui aussi déjà de nombreuses nouvelles feuilles très marquées de rose. Ceci n'intervient quasiment qu'au mois de juin.
D'un autre côté, il n'y a pas de quoi se réjouir non plus de les voir arriver si tôt. Que restera-t-il au jardin quand ces floraisons seront terminées   ??
C'est une curieuse année qui s'annonce  !!





























Retour en arrière avec le blanc, revoici le Prunus Myrobolan. Je ne cesse de vous dire qu'il est devenu très haut mais sur mes photos, il est difficile de le constater car il n'y a pas de repère à côté. 
Cette fois, en voici deux  ....   et de taille.
Le chêne centenaire ou la maison  ??

Le Prunus Myrobolan fleurit de bas en haut, vous voyez, il y a encore de quoi faire dans les hauteurs. Tout n'est pas encore ouvert.






Au passage, vous remarquerez aussi, la cachette de la famille Pic-Vert creusée dans le tronc. Parfois j'entends des gros "toc toc toc"" dans le bois mais cette année, je ne les ai pas vus du tout. Je crois qu'ils n'approchent des habitations que lors des grands froids et cet hiver, nous avons tout eu, sauf du froid.

A l'instant où j'écris ce billet, il tombe une averse de grêle phénoménale. On ne voit plus rien  !!
Nous n'en sortons vraiment pas et nous sommes encore en attente d'un énième coup de vent prévu aujourd'hui. Pourvu que l'Arguenon ne ressorte pas encore de son lit surtout avec ces coefficients de marée très élevés.






Dans la rocaille, quelques Violettes sont venues côtoyer le tapis d'Iberis Sempervirens qui poursuit sa floraison. Toujours enfouies sous les feuilles mortes en cette saison, j'ai failli ne pas les remarquer.








Du côté des Camélias, c'est calme. Ceux qui sont en fleurs poursuivent leur floraison et ceux qui tardent à venir, n'arrivent toujours pas.

C'est la dernière fois que vous voyez le jeune Camélia Debbie cette année. Il a été très courageux, ayant essuyé toutes les tempêtes depuis sa plantation.
Je crois avoir été plus éprouvée que lui car franchement, je n'en peux plus   !!







L'adorable Haru-no-Utena est si petit qu'il ne fleurira plus très longtemps. C'est une merveilleuse surprise ce Camélia qui semble bien s'implanter car il est d'une fraîcheur étonnante malgré toutes les intempéries successives..






Gay Baby, toujours aussi gai, tellement fourni et ceci pour une très longue période. L'année dernière, il a fleuri durant près de 3 mois.






Silver Waves tarde à s'ouvrir  ...   Ce ne sera pas encore pour cette fois   !!






Beaucoup de Bruyères sont en fleurs en ce moment. Nous commençons par une Erica, inutile que je vous en montre plusieurs n'ayant qu'une seule couleur. Seules les Callunes sont représentées par diverses variétés de fleurs mais aussi de feuillages. En ce moment, elles ne sont pas de saison. Il faudra attendre la fin de l'été pour les voir fleurir. Derrière elle, vous apercevez le feuillage du Loropetalum fire dance, absolument superbe cette année. Ses fleurettes arrivent mais nous en reparlerons dans un autre billet.






Ayant dit beaucoup de bien de la Bruyère arbustive Pink Joy dans un précédent billet, la Mediterranea est furieuse. 
Pas de jalouse, les voici toutes les deux   :











Comme j'aime bien les petits fruits, en voici, repérés dans le jardin ce matin.


Ceux du Mahonia Charity vraiment très nombreux cette année   :








Ceux du Sarcococca ruscifolia    :







Si je vous montre ce Nandina fire power, ce n'est pas pour vous en parler. Tout a été dit à son sujet, maintenant il rougit et se développe très bien après n'avoir voulu faire ni l'un ni l'autre durant plusieurs années.






C'est pour vous montrer le travail qui se cache derrière  ...  lol
Moi aussi je nettoie et découpe les bordures des massifs.
C'est de saison  !!
Avec les pluies diluviennes de ces derniers mois, la terre s'est considérablement tassée et affaissée. Après la floraison des tulipes et narcisses nombreux dans ce massif, je serai obligée de rapporter de la terre car j'aime que les massifs soient surélevés par rapport à la pelouse.






Les trois Prunus Pissardii s'ouvrent un peu plus chaque jour et le Ruban de Bergère à son pied, commence à lever.






Et le Drimys aromatica, pourtant transplanté l'automne dernier ne va plus tarder à en faire autant. Il ne semble pas avoir souffert et c'est le principal.






C'est tout pour aujourd'hui.


A une prochaine fois




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